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Pitch Immo : Cocoon-Immo discute avec Mojo.immo

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Dans un monde de plus en plus numérique, des solutions existent pour faire essaimer tout un éco-système. Lors de ce 1er épisode de « Pitch Immo », en partenariat avec Gercop, Thomas était invité à échanger avec Florian Didier, account manager chez Mojo.Immo.

 

Retranscription de la vidéo : 

Nicolas Tarrade : Nouvelle saison sur Radio-Immo, nouvelle émission, on est extrêmement fier et heureux de vous la présenter aujourd'hui. Bonjour à tous ! Pitch Immo, c'est l'émission où la PropTech prend la parole. C'est en partenariat avec Gercop. Vous aviez aimé Square Tech il y a quelque temps sur Radio Immo. Vous allez adorer Pitch Immo.

Au fil des semaines, on va donner la parole à celles et ceux qui font de l'innovation leur credo. On ira partout sur les territoires à leur rencontre. Mettre la focale sur leurs initiatives, analyser aussi les enjeux à venir. Et Dieu sait qu'il y en a dans un monde de plus en plus numérique. Des solutions existent pour faire essaimer, pour accompagner aussi tout un écosystème.

La première émission aujourd'hui : avec moi sur le plateau Florian Didier, responsable commercial et production chez Mojo.immo. Et puis Thomas Sadoul, le co-fondateur de Cocoon-Immo. Messieurs, bonjour. [...] On va peut être commencer par présenter vos entreprises respectives. Peut-être commencer par Mojo.immo en quelques mots ?

Florian Didier : Bien sûr ! Mojo.immo on s'occupe en fait de toute la stratégie digitale et l'écosystème digital pour tous les acteurs de l'immobilier. On est une entreprise dans le Groupe Gercop, on est né suite à une fusion de AC3 et Poliris, et on est là maintenant pour être l'interlocuteur privilégié de tous ces acteurs de l'immobilier, dans tout ce qui concerne leur transformation et le développement de leur digitalisation.

N.T. : C'est-à-dire, concrètement ?

F.D. : Concrètement, en fait, on va partir sur la refonte ou la création d'un site. Donc là, c'est mettre à disposition des web designers et des développeurs. On part sur des thèmes graphiques - des templates déjà créés - ou on part sur du sur-mesure, donc des sites qui sont créés de A à Z selon les besoins du client.

Après, on va avoir également la partie référencement, à savoir qu'il y a deux grands axes dans le référencement, le référencement naturel et le référencement payant. Si on a envie de booster également notre visibilité sur le site.

Après, on va forcément avoir la gestion des avis clients et enfin, on finit par le community management qu'on a en partenariat avec Thomas et Cocoon-Immo.

F.T. : Voilà belle transition, Cocoon-Immo alors, en quelques mots pareil ? Du community management, du CM, toujours dans cet environnement numérique et cette digitalisation toujours croissante ?

Thomas Sadoul : Exactement ! Alors du CM, pas tout à fait que ça, mais c'est déjà en tout cas une grosse partie de ce qu'on fait aujourd'hui. Cocoon-Immo, c'est une société qui est née il y a un peu plus d'un an aujourd'hui, mais en fait, l'activité a au moins trois ans maintenant. On s'est lancé tout d'abord au Canada et au Québec, où on a accompagné des courtiers immobiliers dans la gestion de leurs réseaux sociaux et de leur présence digitale au sens large.

Mon associée Chine, quand elle est rentrée en France, s'est rendue compte que le constat, qui était que les professionnels de l'immobilier aujourd'hui avaient besoin d'accompagnement sur ces sujets du digital, il était valable en France. Et c'est comme ça qu'on a lancé l'offre Cocoon-Immo en France. Du coup, Cocoon-Immo c'est principalement du réseau social, en effet, qui est le gros pilier de la visibilité d'une agence avec le site Internet, mais aussi de la newsletter, mais aussi de l'article de blog de la publicité sur les réseaux sociaux.

L'idée, c'est vraiment d'avoir une offre qui est complémentaire à celle de la vitrine du site Internet et c'est pour ça qu'on travaille avec Mojo.immo.

F.T. : Donc, main dans la main complémentaire, on a bien compris l'idée. On va y revenir petit à petit, mais j'ai envie de vous poser cette première question en introduction. En quoi aujourd'hui, le numérique est un sujet clé pour le secteur immobilier ?

T.S. : En effet, je pense que aujourd'hui, le numérique c'est clé dans tous les secteurs. C'est clé dans l'immobilier aussi, parce qu'on se rend compte que l'immense majorité des projets immobiliers, à la vente, à l'achat et à la location commencent en ligne.

Qu'est-ce que ça veut dire ? En fait, il faut se mettre surtout à la place du client de l'agence immobilière, qui est avant tout le client vendeur ou client bailleur dans le cas des agences qui font de la gestion locative. Et le marché immobilier aujourd'hui est très, très concurrentiel. Donc, un client vendeur ou un client bailleur, quand il veut donner son lot en gestion ou son lot à la vente, il a devant lui énormément de d'acteurs qui sont prêts à lui fournir ces prestations.

Et contrairement à il y a une dizaine une dizaine ou une quinzaine d'années où, en fait, les clients étaient très réceptifs quand on venait les chercher parce qu'ils n'avaient pas un accès à l'information qui était énorme,  aujourd'hui, les clients finaux ont un accès à l'information qui est énorme.

Du coup, la question qui se pose, c'est comment, en tant qu'agence immobilière, je peux réussir à me différencier ? À donner envie aux clients de travailler avec moi ? Et pour ça, le digital est un canal vraiment intéressant. Que ce soit sur le site Internet ou sur le community management, les réseaux sociaux, les newsletters, on se rend compte que ce sont des canaux qui permettent aux agences immobilières de mettre en avant leur image, de mettre en avant leurs valeurs, de mettre en avant l'humain dans leur agence pour donner envie au client final de travailler avec elles.

C'est vraiment cet enjeu de différenciation, montrer ce que je fais, qui je suis et pourquoi on devrait travailler avec moi.

N.T. : Différenciation, personnalisation aussi ? Peut-être pour que chacun puisse s'identifier dans cette communication numérique, ça soit du community management, que ça soit un site Internet ?

F.D. : Totalement. J'ai quelques points à rajouter. Je suis totalement d'accord avec Thomas sur tous les points. Déjà, il faut savoir que 92% des recherches immobilières se font sur Google. Donc, on voit bien que maintenant, les personnes qui vont chercher, peut-être, qu'elles se baladent également, qu'elles vont voir des points de vente physiques, mais ils vont quand même passer sur Google pour essayer de rechercher des agences.

Donc on voit quand même qu'il y a un grand attrait pour tout ce qui est digital pour les clients finaux. On est bien d'accord que maintenant, il y a plein de sites portails, etc. Et nous, on essaye un peu de proposer à nos clients, donc aux agences elles-mêmes, de faire elles-mêmes leur communication, de personnaliser leur communication. Pourquoi ? Je prends généralement cet exemple des restaurants et des hôtels qui, il y a 5 ou 10 ans, étaient très contents d'être sur une multitude de portails. Mais finalement, ils se rendent compte, avec du recul, qu'ils y sont en compétition en permanence avec tous leurs concurrents, qu'ils ne sont pas forcément toujours les premiers, et que finalement, ça reste un milieu très compétitif.

Le mieux, et c'est ce qu'on propose avec notre offre, c'est de réussir à propulser sa propre identité, d'avoir une identité de marque très forte et de pouvoir la propulser sur différents canaux.

N.T. : Donc, c'est se servir du numérique, mais s'en servir bien, efficacement ?

F.D. : Et ça s'est même accentué depuis le Covid ! Avant toutes les agencs voulaient avoir pignon sur rue. Maintenant, on s'est rendu compte qu'avec le Covid, on essaie de passer beaucoup plus par le digital. L'objectif maintenant, pour une agence immobilière, c'est 50% de communication dans le point de vente, mais 50%, c'est réussir à avoir, j'aime bien dire, pignon sur web et donc finalement réussir à se démarquer de tous ses concurrents.

N.T. : La conquête du web, c'est ça ? On peut dire que c'est vraiment un tremplin, cette période qu'on a vécue ?

T.S. : Alors ça a été compliqué, on va pas se mentir, ça a été compliqué pour tout le monde. Ça a été compliqué pour le secteur de l'immobilier. Les agences ont été fermées. Elles ont dû fermer leurs portes pendant de nombreux mois, à plusieurs reprises. Mais du coup, la question qu'il faut se poser, en effet, et tu le disais Florian, c'est qu'étant donné que les gens sont de moins en moins dans la rue, malheureusement, et on espère que ça va changer et que les choses vont se normaliser, mais on se rend compte,qu'ils sont de plus en plus devant leur ordinateur (avec l'essor du télétravail, etc.)

Donc, du coup, forcément, ma visibilité sur le web est encore plus importante qu'avant. Et les questions qui se posent sont encore plus importantes. Comment est ce que je fais pour justement me différencier ? Comment est-ce que je fais pour que les gens me voient moi, me reconnaissent moi, en tant qu'agence immobilière et aient envie de travailler avec moi à nouveau ? C'est vraiment cet enjeu de différenciation et de visibilité qui est au cœur des offres Mojo.immo et Cocoon-Immo aujourd'hui.

N.T. : Et justement, comment j'y arrive à me différencier ? C'est une question de ton, c'est une question d'image, c'est une question d'identification, d'identité ?

F.D. : Alors il y a deux grands points, je pense dans la différenciation. Il y a l'image et la notoriété. Donc c'est déjà réussir à se différencier en termes d'image. Donc, c'est là où nous, justement, on a tout un travail des web designers qui vont travailler sur deux choses : réussir à s'imprégner de l'identité de marque du client, et réussir aussi à optimiser le parcours utilisateur.

Réussir à comprendre comment on optimise, on minimise le taux de rebond, donc le nombre de personnes qui vont partir de ce site et comment on optimise les personnes qui vont passer à l'action, donc à réussir à les convertir. Puisque le site à quoi il sert à la fin ? C'est à réussir à avoir des leads, que ce soit des vendeurs ou des acquéreurs.

Et du deuxième côté, il y a la notoriété. Se différencier dans la notoriété, c'est tout simplement réussir à avoir un référencement naturel qui est optimal pour avoir une bonne position sur Google par rapport à une sémantique, donc à des mots clés précis. Et il y a également le référencement payant. Donc c'est réussir sur certaines recherches, à faire partie des annonces et donc finalement, là, quand on est premier, lorsque l'internaute fait une requête, on sait très bien qu'on va être plus cliqué.

T.S. : Après, la grosse question pour compléter ce que dit Florian, c'est comment on arrive à concilier ça avec un rapport qualité-prix qui tient la route ? Parce qu'on va pas se mentir, aujourd'hui, les agences immobilières, ça reste pour la grande majorité des TPE ou des petites PME pour les plus grosses. L'idée, du coup, c'est que forcément, on n'a pas les moyens d'investir dans le digital pour avoir une équipe de quatre personnes qui va gérer ça avec un web designer en interne.

Et donc, du coup, la vraie question qu'il faut se poser, c'est comment j'arrive à concilier économie et différenciation. Comment est ce qu'avec des moyens qui restent des moyens raisonnables, j'arrive malgré tout à faire quelque chose qui me ressemble, dans lequel je me retrouve ? Parce que pendant assez longtemps, sur le marché, il y a eu, je dirais, ce tort de se dire : "Je vais réussir avec quelque chose qui va être très automatisé et très industrialisé, parce que j'aurai une présence qui, en termes de volume, sera importante, je vais réussir à me différencier et à me montrer".

Aujourd'hui, on se rend compte que ce n'est pas forcément le cas et qu'il faut du coup quand même quelque chose qui ressemble aux agences avec leur image, leurs couleurs, leurs valeurs. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui est, je pense, au cœur des offres Mojo.immo et Cocoon-Immo. C'est cet équilibre là :  la technologie, oui, mais quelque chose qui ressemble quand même aux clients. Pour avoir une vraie efficacité derrière.

N.T. : Et du côté du community management, notamment sur des marchés locaux, pour cette question d'identité, comment vous arrivez à adapter cette stratégie pour que ça plaise à l'échelle d'un quartier, à l'échelle d'une ville ? Parce que cette différenciation est ultra importante dans un marché très concurrentiel.

T.S. Exactement. Alors, la première étape, c'est déjà la différenciation visuelle. C'est de se dire qu'il faut que sur mes réseaux sociaux, mais aussi sur mes newsletters et aussi sur mon site Internet, quand le client voit mon canal, forcément, ça me ressemble. Donc, c'est respecter la charte graphique du client. C'est en permanence avoir les couleurs du client, les logos du client pour ancrer cette image dans la tête des consommateurs finaux, des clients, vendeurs, bailleurs et acheteurs. Ça, c'est le premier point.

Après, ça va être dans le contenu. Comment est-ce que nous chez Cocoon-Immo du coup, sur la partie community management, on fait pour faire quelque chose qui ressemble au client en termes de contenu ? C'est très clair chez Cocoon-Immo, on a trois axes de communication qui sont la vie de l'agence, la mise en avant des biens et l'actualité.

Sur chacun de ces axes, on va faire notre maximum pour faire quelque chose qui soit le plus proche de l'agence. Sur le premier axe, la vie de l'agence, on va mettre en avant ses avis clients. On va mettre en avant ses valeurs. On va mettre en avant les moments forts de l'année (la rentrée, la fête des Pères, la fête des Mères, etc.) L'idée, c'est de mettre en avant l'ADN et l'humain dans l'agence.

Sur le deuxième axe, la mise en avant des biens, assez logiquement, du coup, c'est le portefeuille de biens de l'agence. Donc c'est quelque chose qui est par nature assez personnalisé et que nous, on va mettre en avant avec du montage photo, du montage vidéo aux couleurs du client.

Et sur le dernier axe, l'actualité, c'est réussir à concilier de l'actualité nationale qui va intéresser le client (des conseils acheteurs, conseils vendeurs, évolution du marché ou de la réglementation) avec de l'actu très locale, on se le disait à l'échelle d'un quartier ou d'une ville. Comment je peux me positionner comme un expert de mon secteur en informant mes clients, en partageant des articles de la mairie ou des articles des quotidiens locaux pour montrer un peu ce qui se passe sur ma ville, que je la connais et que j'en suis un acteur important.

N.T. : Comment vous voyez la situation aujourd'hui ? Sur le marché, on sait qu'il y avait cette prise de conscience sur le numérique, les années passées. Ça fait quelque temps que il y a cette prise de conscience. Comment vous vous le voyez dans votre quotidien ? On vient plus vous solliciter ? Est-ce qu'on vient vous solliciter, mais différemment, avec une connaissance ? "Moi, j'aimerais arriver à ça. Comment y parvenir, comment vous pouvez m'aider ?" Comment vous voyez un petit peu les choses vous dans vos entreprises respectives ?

F.D. : Pour moi, il y a deux grands points qui ont changé avec le confinement. Il va y avoir déjà le budget. J'ai eu des mois assez serrés, donc je n'ai pas le budget, je n'ai pas un budget énorme, mais j'ai besoin d'être sur toute cette partie digitale. Et c'est là, justement, où il y a un gros point positif : c'est toute la campagne de subvention de l'Etat pour la digitalisation des PME qui est hyper positive pour toutes les agences. Les agences immobilières en font partie.

Et le deuxième point, ça va être la problématique qui s'est un peu inversée au fil du temps et qui est maintenant pour les agents immobiliers de réussir à avoir des biens. Il y a cinq, dix ans, le but était plus de réussir à avoir des acheteurs. Maintenant, je manque de biens, je manque de vendeurs. Comment je réussis grâce au digital à acquérir ces leads ?

Donc après, on a mis plein de solutions en place pour réussir à les acquérir. Mais j'ai l'impression que maintenant, c'est un peu la tendance qui se fait.

N.T. : Avoir de l'offre parce qu'on sait que la demande suivra ?

T.S. : Exactement ! En ce moment, sur l'immobilier, on est clairement sur un marché vendeur. Donc aujourd'hui, en effet, toutes les agences recherchent des mandats et la question qu'il faut se poser, on y revient, mais c'est comment est-ce que je convaincs un propriétaire de me confier mon mandat à moi plutôt qu'à une autre agence ? Sachant quand il va taper "vendre un appartement à Montauban" il va tomber sur une liste de 50 agences immobilières qui vont lui proposer une prestation qui va se ressembler.

La question, c'est comment je fais pour me différencier ? Et je pense que, du coup, ce constat là, il est vraiment de plus en plus dans la tête des professionnels de l'immobilier aujourd'hui. Nous, on s'en rend compte chez Cocoon-Immo, alors, sans avoir une expérience du marché de 50 ans, parce qu'on est une entreprise jeune, mais en fait, on s'en rend compte parce qu'on est aussi présent au Canada, comme je le disais. Et la mentalité nord-américaine est assez différente. Pas mal de professionnels disent qu'elle est plutôt en avance par rapport à la mentalité européenne. La mentalité de se dire je vais investir pour ma visibilité, pour avoir un retour derrière. Et ça, je pense que c'est quelque chose qui est progressivement en train de s'ancrer dans les mentalités sur le marché français.

Être capable en effet de débloquer un budget pour investir sur son image, investir sur sa visibilité pour derrière, aller convaincre du prospect, vendeur, bailleur ou acheteur si le marché se retourne de travailler avec soi plutôt qu'avec une autre agence.

N.T. : Il ne faut surtout pas voir le numérique comme comme un bonus finalement.

F.D. : Et si je peux me permettre de rajouter quelque chose à ce que dit Thomas, c'est que finalement, par rapport à la communication habituelle, celle qu'on peut dire print (flyer, affichage, etc.), La chose positive également avec le digital, c'est qu'on peut le traquer. Donc oui, je prends le choix d'investir dans le digital. Et en plus, je peux réussir à voir mon retour sur investissement.

T.S. : Et puis, dernier point, on va pas l'oublier non plus, le Covid a accéléré les choses. Mais la réglementation aussi fait un peu bouger les lignes. Parce que tu parlais Florian du flying. La réglementation depuis janvier 2021 interdit le boitage non sollicité dans des boîtes aux lettres qui comportent un écriteau Stop-Pub. Et aujourd'hui, on se rend compte que les agences immobilières en sont conscientes et du coup, elles réfléchissent à de nouveaux moyens d'aller parler à leurs clients. Et pour ça, en effet, la publicité sur Google, sur les réseaux sociaux, les newsletters sont des moyens intéressants (toujours dans le respect du RGPD, évidemment), mais disons que ça prend vraiment le relais aussi sur cette prospection physique.

Et chez Cocoon-Immo, on aime bien parler de prospection passive aussi, qui consiste à se dire comment est-ce que je peux apporter de la valeur à mes clients de manière passive, c'est-à-dire sans aller les chercher en permanence (plutôt sur une stratégie qu'on appellerait inbound dans le jargon marketing) ? Comment est-ce que je fais venir les gens à moi en les convainquant que je peux leur apporter de la valeur, que je peux être le professionnel à qui faire confiance pour mon projet immobilier ? Ça, c'est aussi un changement de paradigme je trouve sur le marché. Avant, on allait chercher le client. Maintenant, le client vient vers nous. Mais ça, c'est valable sur tous les marchés. Et l'immobilier ne fait pas exception.

N.T. : Et puis il y a une question qui se pose aussi avec le numérique, c'est la question de la data. Question essentielle : récupérer la data pour mieux qualifier le client, me qualifier un bien. Et donc réussir à faire coïncider les deux

F.D. : Maintenant, les agences immobilières, grâce entre autres au site internet et grâce aux logiciels qu'on peut avoir tels que le logiciel qui est chez le groupe Gercop, Immofacile, nous, on va mettre en place des formulaires d'estimation, des prises de contact... Ce qui va faire qu'on maximise le passage à l'action des internautes et on va réussir à récolter tous ces prospects là que nous avons. Et on va essayer de pousser ces prospects à les faire venir chez nous.

Forcément le digital ne peut pas remplacer totalement l'aspect humain. D'autant plus quand la prise de décision, c'est l'achat ou donner son bien à la vente. Forcément, il faut de l'humain et il est complémentaire. Mais nous, on va permettre d'être une interface entre l'acquéreur ou le vendeur, et cette agence-là.

T.S. : Et puis, ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, tout se parle finalement. Quand on parle de données, on parle souvent des silos de données qui consistent à en effet récolter de la donnée sur un canal, mais ne pas réussir à la faire parler à tous les autres canaux. Et ça, c'est un vrai enjeu. Et je pense que c'est aussi l'intérêt d'avoir une offre conjointe chez Mojo.immo et chez Cocoon-Immo : c'est d'avoir des sites Internet qui peuvent parler avec des réseaux sociaux, des réseaux sociaux qui peuvent parler avec des sites Internet, avec des newsletters. L'exemple est tout bête, mais sur un site Internet, en effet, on peut avoir un champ qui permet à l'utilisateur de laisser son adresse mail. Cette adresse mail là chez Cocoon-Immo, on peut la récupérer. On peut envoyer des newsletters, un contenu par mail où on va mettre en avant un contenu d'actualité, une mise en avant de biens coups de coeur, qui va rediriger elle-même vers le site internet. On a un cercle vertueux qui se crée et qui va faire qu'on va comme ça  collecter de la data, en tirer parti, être en mesure, finalement, de se constituer un actif au sein de l'agence.

C'est souvent ce qu'on dit à nos clients : tout ce qui est fichier acquéreurs, fichier vendeurs, et même communautés sur les réseaux sociaux, c'est des choses que l'agence peut se construire, ça devient un actif pour elle. Et c'est pour ça que, finalement, on estime que des prestations comme Cocoon-Immo et comme Mojo-Immo, sont des vrais investissements pour la visibilité d'une agence.

Et c'est vraiment dans cette démarche-là qu'on essaie de s'inscrire auprès de nos clients. C'est leur dire : "Oui, c'est une dépense, mais c'est avant tout un investissement pour que demain, vous puissiez en tirer les fruits."

F.D. : Et puis, quand on parle de données, on peut aussi profiter de certaines données. Par exemple, je pense encore à du référencement payant, par exemple avec le display : promouvoir et diffuser des bannières sur des sites, etc. Là, on peut aussi jouir des données de Google, en demandant à ce que sa diffusion soit faite uniquement auprès d'internautes qui sont intéressés par l'immobilier sur une zone géographique précise. Et finalement, on peut aussi bénéficier d'autres données que les siennes.

N.T. : Donc, l'enjeu, finalement, si je comprends bien, c'est l'engagement ? C'est l'engagement, la multiplicité des canaux et faire en sorte que ça soit un outil global ?

T.S. : Construire un écosystème digital autour de son agence qui va passer par son site Internet, par ses réseaux sociaux, par ses newsletters. Toutes ces choses-là vont se parler et vont être complémentaires du travail en physique. L'idée, c'est que demain, quand je suis une agence immobilière et que je vais prospecter (parce que la prospection n'est pas morte, loin de là), je ne prospecte pas complètement à froid. J'ai des clients qui me connaissent un peu déjà parce qu'en effet, ils ont vu ma publicité sur Facebook, ils ont vu mon nom sur Instagram, sur les réseaux sociaux, mais aussi sur Google. Et du coup, forcément, ils ont déjà une image qui s'est construite de mon agence. Ils vont être beaucoup plus réceptifs à ma prospection parce qu'ils me connaissent déjà.

N.T. : Et inversement, je connais un peu mieux mes clients, mes futurs clients ?

F.D. : Totalement. Et je pense que même avant l'engagement, il y a réussir à faire confiance. Encore une fois, c'est pas un acte anodin de passer par une agence immobilière et c'est là où il y a aussi toute l'ampleur des avis clients. Maintenant, les avis clients, on sait qu'ils sont regardés. Il y a un petit chiffre que je trouve hallucinant, mais gagner un point (sur votre note Google, ndlr), par exemple de 3,5 à 4,5, c'est 10% de plus de votre chiffre d'affaires.

Donc, réussir à avoir de bons avis clients, de solliciter ses avis clients, d'y répondre, vous fait monter en termes de position et vous fait monter en termes d'image et de mise en confiance.

N.T. : Et puis, ça devient un réflexe d'utilisation, que ce soit pour les restaurants, que ça soit pour les théâtres, pour les logements, ça devient vraiment un réflexe ?

T.S. : Et ce qui est intéressant là-dedans, c'est qu'à nouveau, tout se parle. L'utilisateur va laisser un avis sur la fiche Google My Business ou sur la page Opinion System, Immodvisor etc. de l'Agence. Et du coup, derrière, sur les réseaux sociaux, chez Cocoon-Immo, on peut récupérer ces avis et les mettre en avant avec des visuels aux couleurs de l'agence pour montrer que les clients sont satisfaits.

Parce qu'avoir des bons avis, c'est bien. Mais plus il y a de personnes qui vont voir les clients satisfaits, mieux ce sera et plus ça donnera confiance, comme tu le disais, Florian en l'agence immobilière pour confier un bien.

N.T. : Comment vous voyez les mois à venir, les années à venir ? Est-ce que pour vous, ça va se préciser encore plus cette digitalisation ? Comment réussir à se différencier encore plus ?

F.D. : Je pense qu'on sera pas au chômage demain !

T.S. : Je pense qu'il y a plein plein d'enjeux sur les années à venir. On voit en ce moment que le marché est très, très concurrentiel sur l'immobilier, parce que le marché est orienté à la hausse. Du coup, forcément, ça attire beaucoup de professionnels. Qui dit marché concurrentiel dit besoin de se différencier.

Les comportements utilisateurs, ils évoluent, les comportements clients finaux, ils évoluent énormément. Finalement, quand on compare l'immobilier à d'autres secteurs, on parlait de la restauration ou de l'hôtellerie tout à l'heure, on se rend compte qu'il y a un petit retard en termes de tendances. C'est aussi lié à la structure du marché, c'est lié au fait qu'on n'achète pas et qu'on ne vend pas une maison comme on va au restaurant, c'est évident. Mais il y a quand même des tendances de fond qui sont là, qui sont là pour durer.

Et je dirais que les agences immobilières de demain, celles qui seront vraiment gagnantes sur ces sujets-là, sont celles qui ont réussi à prendre ce virage. Ça ne veut pas dire que demain, l'agence immobilière sera 100% digitale. Chez Cocoon-Immo, on ne croit pas à ce postulat-là. On pense qu'il y aura des agences 100% digitales. On pense qu'il y en aura qui marcheront très bien en 100% digital. Mais on pense que l'agence physique avec pignon sur rue a encore un super avenir devant elle.

L'ancrage local, on se le disait tout à l'heure, c'est quelque chose de primordial. Mais si je n'arrive pas à concilier ça demain avec une belle vitrine digitale, là, ça va potentiellement devenir un peu plus difficile.

N.T. : Un mot de la fin, peut-être, messieurs, on arrive déjà au bout de cette émission, 25 minutes quasiment qu'on est ensemble, ça passe vite. C'était passionnant, mais peut-être un petit mot pour terminer ?

T.S. : Je pense que l'intérêt finalement pour une agence immobilière demain, de travailler avec un service comme Mojo, ou de travailler spécifiquement avec Mojo plutôt, ou spécifiquement avec Cocoon-Immo, c'est à la fois cette complémentarité du coup entre le site Web et les autres canaux.

Et c'est aussi la complémentarité avec son activité, c'est-à-dire ce qui existe depuis maintenant 20 ans dans une agence immobilière ou 30 ans, son logiciel immobilier. On est des acteurs qui, du coup, travaillent avec ces logiciels là, on peut s'y connecter facilement de par notre positionnement de spécialistes de l'immobilier. On connaît le secteur, on connaît les outils, on s'y intègre. Un exemple tout bête chez Cocoon-Immo : la plateforme Cocoon-Immo qu'on a développée, qui nous permet de gérer les réseaux sociaux de nos clients et auxquels nos clients peuvent se connecter, pour voir leur calendrier éditorial avec les publications qui arrivent sur leurs réseaux sociaux, elle est directement connectée aux logiciels immobiliers. Ce qui fait qu'on récupère ses annonces et qu'on peut les mettre en avant. Ça apporte de la tranquillité d'esprit au client, ça lui garantit finalement qu'on est vraiment intégré avec tout le reste de son activité.

Donc, c'est vraiment ça aussi, la force d'offres comme celle de Cocoon-Immo ou de Mojo.immo, cette capacité à s'intégrer dans l'écosystème de l'agence et à ce que tous ces acteurs là puissent se parler au service de la visibilité de l'agence, finalement.

F.D. : Le but, vraiment, ce qu'on essaye de dire aux agents immobiliers, c'est que oui, ce n'est pas votre métier. Et ne vous inquiétez pas, vous n'allez pas avoir 150 interlocuteurs. Nous, on vous propose vraiment de nous occuper de tout. Faites-nous confiance, ne vous inquiétez pas, il y aura des personnes qui seront là, des chefs de projet, qui sont alloués à chaque agence. Donc il y a des personnes qui sont là pour discuter avec vous, échanger, vous conseiller, vous accompagner et vous écouter.

N.T. : Ce sera le mot de la fin. Merci beaucoup, messieurs, merci beaucoup, Thomas Sadoul, merci beaucoup Florian Didier. 

Prêts à faire de votre vitrine digitale un vrai levier de différenciation ?

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